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Détail de la Chapelle du Saint-Sacrement (2004, Palma) © Agustí Torres[/caption]
Interrogé en 2013 sur son travail de l'argile, Barceló dit « avoir transféré toute sa peinture sur cette nouvelle matière, comme l'ont fait Fontana et Miró ». Dans l'une et l'autre, se joue ce qu'il nomme une transmutation de la chair.
À l'occasion de l'exposition qu'il consacre à l'artiste majorquin, le Musée Picasso réunit un riche ensemble de pièces formulant les différentes valeurs conférées à l'argile dans cette œuvre. C'est au Mali, en pays Dogon, que Barceló, en 1995, s'initie à certaines traditions de la terre cuite. Il poursuit dans son atelier des Baléares le geste expérimental (modelage, scarification, fumage) en faisant ainsi rêver la matière dans son intimité, et en y projetant les rêveries de la volonté jusqu'à la démiurgie de Palma. Barceló restitue à l'argile ses origines élémentaires.
Intervenant : Frédéric PROT, Maître de Conférences (Université Bordeaux-Montaigne), Département d'Études hispaniques.
10 mai 2016
18h30 (durée : 1h)
Entrée libre dans la limite des places disponibles. Réservation en ligne recommandée.
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